Le voyage 2040 d'Emilie
Pour celles et ceux que cela intrigue, je vous partage ce que j’ai pu collecter lors de mon voyage en 2040.
Pour être honnête, quand je repense à 2025, je me souviens à quel point beaucoup d’entre nous étaient malheureux. Course après le temps, stress, incertitudes, manque de sens, défiance dans la classe politique ou envers les médias.
La confiance dans les médias était en lambeaux : 29 % seulement des Français y croyaient encore, un score qui nous plaçait parmi les derniers de la classe mondiale.
Dans le monde du travail, c’était l’hémorragie silencieuse : on savait qu’il fallait tout repenser, mais le système, lui, résistait comme un mur de béton armé.
Et puis, petit à petit les choses ont changé et on s’est passé le mot pour prendre soin de chacun : de soi, des collectifs, de la société.
Cela a été facilité par la diffusion en France du concept japonais de l’ikigaï.
L’ikigaï est une démarche personnelle saine et continue qui consiste à chercher l’équilibre entre ce qu’on aime, ce pour quoi on est doué, ce pour quoi on est payé et ce dont le monde ou les autres ont besoin.
Toutes les couches de la société s’y sont mises, des plus jeunes au plus âgés, chacun avait réfléchi à trouver une bonne raison de se lever le matin en conscience de sa raison d’être personnelle.
Vous vous souvenez, en tout cas ceux et celles qui étaient là en 2026, on avait même proposé aux ambassadeurs de l institut du commerce un atelier pour apprendre à faire son ikigai!
Cela a permis de recréer du lien entre nous, de nous concentrer sur ce qui compte, de pouvoir en parler plus souvent, et d’activer le meilleur potentiel individuel et collectif
“Rendre visible et possible notre avenir souhaitable et Réparer ce qui doit l’être”. C’était mon ikigai en 2026. Il a changé deux fois depuis. Aujourd’hui, je me demande, si la vraie bascule, c’était juste ça : réaliser que l’avenir n’est pas une fatalité, mais une œuvre collective.