Webinar sur le changement de méthodologie du Nutri-Score
Open Food Facts propose un webinaire en ligne pour aider à décrypter les nouveautés liées au changement de méthodologie du Nutri-Score.
Télécharger la présentation du webinaire
Ce webinaire était l’occasion pour de :
✅ Comprendre les changements apportés à la méthodologie du Nutri-Score
✅ Apprendre à calculer et optimiser vos Nutri-Scores grâce à la plateforme Pro d’Open Food Facts
✅ Poser toutes vos questions sur le Nutri-Score, grâce à la participation exceptionnelle du Pr. Serge Hercberg, médecin chercheur en nutrition, à l’origine de la conception et de la promotion du Nutri-Score.
Voici une synthèse proposée par notre adhérents Olivier ADDA (AMKC) qui a participé au webinaire :
Naissance du Nutri-score « Du score 5 couleurs au Nutri-score » (p4 à 14) :
- Avant 2015 : pas de Nutri-score et des milliers de produits. Lequel choisir ? quoi lire ? comprendre ? Les produits choisis sont-ils bons ou mauvais pour la santé ?
- 2015 : rédaction d’un rapport scientifique qui conclus sur la recommandation de créer un « Score 5 couleurs » pour noter la composition nutritionnelle des produits alimentaires : l’ancêtre du Nutri-score
- Expérimentation du Nutri-score sur 10.000 produits puis 600.000 produits à l’échelle mondiale
- En 2020, 30% des produits français avec le Nutri-score. Le Nutri-score est présent dans 5 pays européens
- Les panélistes mesurent un impact positif dans la vente des produits alimentaires porteur du Nutri-score VS ceux qui ne sont pas porteur (Notation A et B en majeur)
- Plus récemment : tous les consommateurs ont la possibilité de calculer eux-mêmes le Nutri-score avec l’application d’Open food facts
Le nouveau Nutri-score 2025, méthodologie* (p15 et suivantes) :
- Un nouvel algorithme plus performant a été créé (QQ chose de prévu depuis 2017). Le Nutri-score devait évoluer car
- La science évolue
- L’offre évolue et les recettes
- L’identification d’imperfections et d’impact des aliments sur la santé
* « Le comité scientifique a identifié des domaines pour lesquels il était nécessaire de renforcer l’efficacité du Nutri-Score dans sa capacité à classer la qualité nutritionnelle des produits dans certains groupes alimentaires de façon plus conforme aux recommandations nutritionnelles adoptées dans les pays européens. »
Un comité scientifique de 7 pays s’est constitué pour modifier le nouveau Nutri-score
- Valider l’algorithme
- Identification des domaines à renforcer dans le Nutri-score pour être en cohérence avec les recommandations de santé nutritionnelle
Modifications du Nutri-score (p19) : quels impacts ?
- Renforcement des points négatifs sur le sucre : 10 => 15 pts en négatif (p21 et 22, les céréales petit déjeuner)
- Renforcement des points négatifs sur le sel : 10 => 20 pts en négatif (Idem)
- Meilleure notation des fruits, légumes, légumineuses et fibres : 0 => 5 pts en positif
- Moins bonne notation des protéines animales : 0 => 2 en négatif
- Les boissons lactées passent dans la catégorie des boissons et non plus dans les aliments généraux
- Attribution de pénalités si présence d’édulcorants
- Meilleure notation pour les fruits secs et graines
Impact sur la classification des aliments (p21 et suivantes) :
- Teneur élevée en sucre à la baisse (Ex. Céréales : passage de A à C p21 et 22)
- Huiles et matières grasses en faible teneurs en acides gras saturés sont mieux notés (De C à B ou de D à C) (p23)
- Les plats cuisinés et les pizzas sont moins bien notés de A à C voire B (p24)
- Amélioration de la différenciation entre les aliments complets riches en fibre et les produits raffinés
- Pour le pain, une meilleure discrimination entre les produits complets (principalement A) et les produits raffinés, qui se répartissent entre B et C (selon leur teneur en sel) (p25)
- La viande rouge est moins bien classée et se retrouve globalement dans des classes de notes inférieures à celles de la volaille et du poisson (p26)
- Les Poissons gras sans ajout de sel ou d’huile sont mieux notés (catégorie A et B) (p27)
- Les fromages à pâte dure à faible teneur en sel (Ex : Emmental) passent de D à C ; les autres restent D ou E en fonction de leur teneur en sel et en AGS) (p28)
- Modification de la notation des boissons
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- L’eau, les Jus de fruits les boissons sucrées gardent leur notation voire l’améliorent (p29) :
- Eau nature : A
- Eau aromatisée : C => B
- Coca : E
- Sprite : E => D
- Jus de fruits : C
- L’eau, les Jus de fruits les boissons sucrées gardent leur notation voire l’améliorent (p29) :
- Mais les boissons avec édulcorants perdent des notations (p29) :
- Eau aromatisée : B => C
- Coca Zéro : B => C
- Pepsi Next : D => E
- Le lait perd en notation (p30) :
- Ecrémé : B => C
- Demi-écrémé : A => B
- Entier : A => B
- Lait aromatisé : B => D
- Yop : B => D
- Boissons végétales vont perdre significativement en classement : A => B à E (p30)
- Chocolats en poudre (Nesquick, Banania…) vont également perdre en classement : B => D (p31)
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Impact global de l’évolution du Nutri-score sur le classement de tous les PGC étiquetés (p32) :
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- ACTU Nutri-score 22% en A ou B => NOUVEAU Nutri-score A ou B 12,5%
- ACTU Nutri-score 78% en C, D, E => NOUVEAU Nutri-score 87,5% en C, D, E
- Un meilleur alignement avec les recos de santé publique (p33)
- Fort impact sur la santé via des études sur long terme (7 pays)
- Accidents cardio-vasculaires moindres
- Meilleure discrimination des aliments => amélioration de la santé publique
Agenda du nouveau Nutri-score (p35) :
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- Mise en place au 1er janvier 2024 dans 6 pays européens
- Stand by en France de la signature du nouvel arrêté ministériel
- Discussions en France pour imposer le Nutri-score à tous (Dans le cadre du budget de la Sécurité sociale)
- 1450 marques ont adopté le nouveau Nutri-score
Impact du Nutri-score sur les attitudes et le comportement des consommateurs (Etude Kantar) (p36)
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- 97% des consommateurs le connaissent
- Pour 56%, le Nutri-score a un impact sur les achats
- 42% des foyers s’informent via le Nutri-score sur la qualité nutritionnelle des aliments
- L’impact commercial du Nutri-score est positif même si le classement est mauvais
Utilisation de la plateforme Open Food Facts (p38 et suivantes)